Contraception : la pilule perd encore du terrain
23 juin 2014
De janvier à avril 2014, 79% des ventes pilules concernaient celles de 1ère et 2e génération. ©Phovoir
Les habitudes des Françaises en matière de contraception continuent d’évoluer. Ainsi depuis le début de l’année 2013, jusqu’au mois d’avril 2014, l’utilisation des pilules de 3e et 4e générations, dé-remboursées depuis le 31 mars 2013, a encore baissé. Au profit d’autres méthodes.
L’utilisation de contraceptifs oraux combinés de 3e et 4e générations a baissé de 48% entre janvier 2013 à fin avril 2014. A l’inverse, l’ANSM a observé une augmentation de 32% des ventes de pilules de 1ère et 2e générations. Ces dernières présentent un risque thromboembolique plus faible que les plus récentes.
Stérilets et implants en remplacement
De manière globale, la vente de tous les contraceptifs estro-progestatifs oraux confondus est de l’ordre de 5,6%. Les femmes se tournent donc vers d’autres méthodes. Ainsi, l’ANSM a constaté « une hausse de 26% des ventes d’autres dispositifs (implants, dispositifs intra-utérins – DIU – avec et sans progestatif) ». Les DIU (stérilets) au cuivre en particulier, puisque ce dispositif a vu ses ventes augmenter de 45%.
« Ce nouveau point d’étape confirme que les femmes et les prescripteurs privilégient les contraceptifs qui présentent des risques thromboemboliques plus faibles », se réjouit l’agence.
Pour davantage d’informations concernant le choix de votre moyen contraceptif, consultez le document de l’ANSM : Vous et vos contraceptifs estro-progestatifs. Il vous aidera à mieux connaitre les effets indésirables et les signes cliniques qui doivent alerter.