











Accueil » Environnement / Consommation » Gelées aphrodisiaques : des stimulants dangereux pour la santé
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En France, des gels, miels et confitures sont consommés pour leur pouvoir aphrodisiaque. Une circulation de ces produits illégaux fréquemment repérée sur le marché ou sur internet. Les packagings, laissant supposer que ces produits sont naturels, séduisent celles et ceux qui voudraient voir leur libido et leurs performances sexuelles monter en flèche. Sans pour autant consommer de médicaments.
Mais ces produits (ex : Black Horse Honey, Jaguar Power) contiennent en réalité « des substances actives médicamenteuses non mentionnées sur les étiquetages telles que le sildénafil ou le tadalafil (principes actifs des médicaments utilisés contre la dysfonction érectile) », révèlent la DGCCRF, la DGDDI et l’ANSM ce 27 juillet.
En pharmacie, ces molécules à fort pouvoir vasodilatateur « entrent dans la composition de spécialités pharmaceutiques soumises à prescription médicale ».
Et l’utilisation de ces substances n’a rien d’anodine. Elle s’avère même dangereuse pour les patients souffrant de maladies cardiovasculaires. Ainsi, des centres antipoison ont récemment rapporté plusieurs cas graves d’effets indésirables consécutifs à la prise de l’un de ces aliments dits aphrodisiaques. Les principaux incidents : « des convulsions répétées, des hémorragies d’origine pulmonaire, des œdèmes cérébraux, ou des insuffisances rénales aiguës majeures ayant, pour certains, entrainé des hospitalisations. »
Vous avez en votre possession l’un de ces compléments alimentaires ? Il est vivement conseillé de les « détruire, de consulter un médecin ou de se rendre aux urgences » si vous en avez consommé et que vous ressentez des effets indésirables. Ces produits illégaux sont retirés du marché ou font l’objet de rappels dès repérage par les autorités.
A noter : pour une stimulation naturelle de votre libido, pourquoi ne pas vous diriger vers le pouvoir des plantes ou celui des huiles essentielles ?
* Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), la Direction générale des Douanes et Droits indirects (DGDDI) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
Source : Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), la Direction générale des Douanes et Droits indirects (DGDDI) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le 27 juillet 2021
Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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