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Établi au 5e mois de grossesse avec l’équipe médicale, le projet de naissance contient tous vos souhaits pour le suivi, l’accouchement et les premières heures de vie de l’enfant. Ce « pacte » peut rester oral ou être rédigé. Dans tous les cas, il est pensé au cas par cas.
Discuté avec le gynécologue, la sage-femme, l’anesthésiste ou encore le pédiatre, le projet de naissance est mis en place au 5e mois de grossesse, à l’occasion de la première séance de préparation à l’accouchement. Ce projet de naissance peut contenir des informations sur :
– Votre implication en couple lors de la grossesse : vous pouvez par exemple envisager un sevrage tabagique pour votre compagnon et vous-même, tout mettre en place pour manger plus équilibré ou encore suivre des cours de préparation à la parentalité avec votre conjoint ;
– L’accouchement : le plus souvent, il s’agit de se prononcer sur le degré de médicalisation souhaité pour la naissance. Si aucune complication ne survient au bout de 37 semaines d’aménorrhée, l’accouchement physiologique peut-être demandé, si la maternité le propose. Vous pouvez refuser l’épisiotomie, choisir d’attente la rupture naturelle de la poche des eaux, réserver la coupure du cordon au papa, accepter ou non de donner des cellules souches du cordon ombilical ;
– Les soins donnés à l’enfant : souhaitez-vous allaiter ? Rester en peau à peau le plus longtemps possible ? Le projet de naissance est l’occasion de vous exprimer à ce sujet.
Un caractère obligatoire ?
Les professionnels de santé sont tenus « de vous conseiller au mieux, compte tenu de votre situation personnelle et des recommandations de bonnes pratiques professionnelles scientifiquement documentées et publiées ». Ils peuvent refuser certaines demandes, en expliquant pourquoi, si ces souhaits engendrent une prise de risque pour votre santé et celle de votre nourrisson.
Dans tous les cas, la loi impose que « le médecin respecte la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix ». Autre notion, « aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ». Autant de critères qui ont largement fait débat l’année passée lorsque de nombreuses mamans se sont exprimées sur le sujet des violences gynécologiques.
Le projet de naissance peut être oral ou écrit et intégré dans le dossier de la future maman. Son contenu peut être modifié à tout moment de la grossesse. « Vous pouvez changer d’avis (à propos de la péridurale par exemple) ou la survenue d’une complication imprévue peut imposer une décision médicale très urgente ne permettant pas de longues explications. »
Source : Le guide official du Collège national des gynécologues et obstétriciens, Edition Eyrolles, 26,90 euros, 495 pages
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon
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