Maladie de Lyme : les gestes essentiels pour passer un été serein

31 juillet 2024

Alors que les vacances d'été battent leur plein, l'Association France Lyme tire la sonnette d'alarme sur les risques liés aux morsures de tiques. Les conséquences peuvent être graves en l’absence de prise en charge rapide.

Contrairement aux idées reçues, la maladie de Lyme n’est pas rare. Plus de 100 000 personnes seraient infectées chaque année en France par les morsures de tiques. Plus inquiétant encore, environ 20 % des cas évolueraient vers un « Lyme long », une forme sévère et persistante de la maladie, difficile à diagnostiquer et à traiter. Face à une situation potentiellement handicapante, le seul choix qui vaille est celui de la prévention.

Les gestes qui sauvent

Pour profiter sereinement des activités estivales, l’Association France Lyme recommande plusieurs mesures préventives contre les morsures de tiques :

  • portez des vêtements couvrants et clairs ;
  • évitez les zones à risque (herbes hautes et denses) ;
  • utilisez un répulsif adapté ;
  • inspectez régulièrement votre peau et ses vêtements ;
  • utilisez un plaid (de couleur claire idéalement) ou une couverture de survie pour vous assoir dans l’herbe ou pique-niquer.

Pour les propriétaires de jardins, l’entretien régulier des espaces verts est primordial. Il est conseillé de tondre fréquemment, d’élaguer les arbres et d’éloigner les tas de bois de la maison.

Que faire en cas de morsure ?

Si, malgré ces précautions, une tique parvient à s’accrocher, il est crucial d’agir rapidement et correctement :

  • ôtez la tique à l’aide d’un tire-tique, sans la comprimer ;
  • désinfectez la zone de piqûre ;
  • surveillez l’apparition de symptômes dans les semaines suivantes. Le premier signe de la maladie peut consister en une lésion dermatologique, en forme de cible, appelée érythème migrant. D’autres symptômes moins spécifiques peuvent apparaître : fatigue, douleurs, fièvre. Si c’est le cas, même si vous ne vous souvenez pas avoir été piqué, il est impératif de consulter rapidement un médecin.
  • Source : Association France Lyme

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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