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Faire le vide, lâcher prise, mieux se connaître…Voilà les nombreux effets positifs induits par la méditation. Ce ne sont pas les seuls : le National Center for Complementary and Integrative Health (NCCIH), une agence de santé publique américaine, recense d’autres atouts de la pratique méditative, évalués scientifiquement. Elle est ainsi jugée efficace pour réduire la pression sanguine, les symptômes du côlon irritable ou les poussées de rectocolite hémorragique.
La méditation a également fait ses preuves concernant l’anxiété, la dépression, l’insomnie, et le stress en général. Celui-ci est l’un des facteurs déclenchants les plus courants de la migraine. Une équipe de scientifiques américains a donc voulu mesurer l’effet de la méditation de pleine conscience chez des patients migraineux. Les résultats de leur étude viennent d’être publiés dans le JAMA Internal Medicine.
Les chercheurs du Wake Forest Baptist Health ont constitué deux groupes avec 89 adultes (82 femmes et 7 hommes) ayant tous des antécédents de migraine (4 à 20 jours de migraine par mois). Le premier groupe a participé à des séances d’information sur la migraine : De quoi s’agit-il ? Quels sont ses déclencheurs ? Comment peut-on la traiter, etc. L’autre groupe a lui bénéficié d’un programme standardisé de méditation de pleine conscience et de yoga. Ses participants ont également été encouragés à pratiquer 30 minutes de méditation chaque jour chez eux, grâce à des fichiers audio.
Chacun des deux programmes a eu un effet bénéfique sur le nombre de jours passés à souffrir de la migraine : dans les deux cas, il a baissé. La différence est en revanche beaucoup plus nette si l’on s’intéresse aux indicateurs mesurant la qualité de vie des patients, la douleur ressentie, la dépression et le bien-être émotionnel. Les scores du groupe méditation ont suggéré une amélioration significative sur ces plans, encore mesurables au bout de 8 mois.
Pour les auteurs de l’étude, c’est la preuve qu’il existe des alternatives aux médicaments anti-douleurs contenant des opioïdes dont la surconsommation fait des ravages aux Etats-Unis (et pose aussi problème en France). Pour autant, indiquent-ils, une étude plus vaste est nécessaire pour confirmer ces résultats.
Source : JAMA Internal Medicine, National Center for Complementary and Integrative Health, consultés le 21 décembre 2020
Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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