Ne laissez pas la douleur gâcher vos relations sexuelles
14 octobre 2016
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La dyspareunie est un sujet tabou. Pourtant, beaucoup de femmes peuvent, à un moment ou à un autre de leur vie sexuelle, souffrir lors de la pénétration. Les causes sont très diverses, les solutions aussi. Il est donc essentiel d’oser en parler, avec son partenaire et avec un médecin.
Pour comprendre l’origine des douleurs, il est important de repérer quand et à quel endroit elles surviennent. Si elles se manifestent dans le bas-ventre à la fin de la pénétration (dyspareunie profonde), le problème peut venir des ovaires (kyste) ou du système urinaire (inflammation de l’urètre, cystite). Cela peut aussi être le signe d’une descente d’organes ou d’une endométriose.
Quand la gêne survient au début de la pénétration (dyspareunie superficielle), la sécheresse vaginale est souvent responsable. Pas question pour autant de culpabiliser, d’un côté ou de l’autre. N’allez pas croire qu’elle est forcément due à un manque de désir pour votre partenaire, ou à un manque de talent de la part de ce dernier : la ménopause, certains traitements médicamenteux, la prise de la pilule peuvent aussi réduire les sécrétions. L’utilisation d’un lubrifiant suffit alors bien souvent à tout faire rentrer dans l’ordre.
Autre motif fréquent de douleur : une épisiotomie mal cicatrisée. Là aussi des solutions existent, les chirurgiens peuvent la reprendre chirurgicalement. Plus complexe, le vaginisme n’est pas non plus une fatalité. Cette peur panique de la pénétration se soigne bien, à condition d’oser en parler à un gynécologue ou un sexologue.
A noter : les hommes aussi peuvent souffrir de dyspareunie. Chez eux, les douleurs sont le plus souvent dues à une irritation de la peau, une infection ou une inflammation du pénis, une réaction allergique, une infection de la prostate, la maladie de La Peyronie… Les causes psychologiques sont plus rares. Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à en parler à un urologue. Oser évoquer ses problèmes sexuels n’est pas un signe de faiblesse mais au contraire une marque de courage. Sans compter que certaines pathologies à l’origine des douleurs nécessitent un traitement sous peine de s’aggraver.
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Source : Site du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français, consulté le 14 octobre 2016 ; Pour que l’amour et la sexualité ne meurent pas, Yvon Dallaire, Les éditions Québec-Livres, 216 pages, 17,90 euros
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Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon