Péridurale : quelles sont les contre-indications ?

23 mars 2016

Comme trois femmes sur quatre, vous envisagez d’accoucher sous péridurale ? Si la technique est aujourd’hui parfaitement au point, toutes les futures mamans ne peuvent pas en bénéficier. Mais rassurez-vous, ces cas restent rares et il y a alors d’autres alternatives.

Quel que soit le type d’accouchement envisagé, vous allez rencontrer un anesthésiste au cours du 8e mois de grossesse. La prise de votre tension, l’examen de votre dos et la prise de sang prescrite à l’occasion de cette consultation vont permettre de s’assurer de l’absence de contre-indication à la pose d’une éventuelle péridurale. Le respect rigoureux de ces contre-indications permet d’éviter la majorité des possibles complications graves.

Contrairement à une croyance répandue, la présence d’un tatouage dans la zone où l’anesthésiste va piquer ne pose pas de problème. Des troubles de la coagulation, une allergie au produit anesthésiant, certaines maladies neurologiques sont en revanche des contre-indications formelles. Tout comme, le jour J, une infection cutanée au point de ponction ou une poussée de fièvre. Certaines pathologies lombaires peuvent être un obstacle. Enfin, un fort surpoids ou une malformation vertébrale peuvent entraîner des difficultés lors de la pose du cathéter.

Mais rassurez-vous, en complément des techniques de relaxation et de respiration apprises durant les cours de préparation à l’accouchement, les équipes disposent d’autres moyens pour vous aider à gérer la douleur. Elles peuvent notamment vous proposer d’inhaler un gaz analgésiant.

  • Source : Enquête nationale périnatale 2010 ; Site du CHU de Toulouse, fiche « Informations sur l’analgésie péridurale », consulté le 23 mars 2016

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon

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