Petits vecteurs, grandes épidémies…

04 avril 2014

Petits mais… dangereux ! Plus de la moitié de la population mondiale est exposée à des pathologies comme le paludisme, la dengue, la leishmaniose, la maladie de Lyme ou la fièvre jaune. Toutes sont transmises par des moustiques, des mouches, des tiques, des gastéropodes et d’autres vecteurs. Cette année, la Journée mondiale de la Santé (7 avril) est donc consacrée à ces maladies « à transmission vectorielle ».

« Personne au XXIe siècle ne devrait mourir de la piqûre d’un moustique, d’un phlébotome, d’une simulie ou d’une tique » déplore le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Au cours des vingt dernières années, de nombreuses maladies à transmission vectorielle ont refait surface ou se sont propagées dans de nouvelles parties du monde. Changements environnementaux, essor des voyages, échanges internationaux… autant de facteurs favorisant cette réapparition.

Les habitants de la Région européenne de l’OMS ne sont pas épargnés par ces maladies. Chaque année, 77 000 Européens contractent l’une d’entre elles. Si bien qu’entre 1990 et 2010, plus de 1,5 million de personnes ont été infectées. « Pourtant, l’histoire nous montre que, lorsque nous déployons d’importants efforts (…)  nous pouvons endiguer ces maladies, voire nous en débarrasser » déclare Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l’OMS pour l’Europe. « Sinon, elles peuvent revenir de s’installer de nouveau en Europe. Ce n’est pas le moment de baisser notre garde. »

Objectif: mieux se protéger

« La lutte antivectorielle reste l’outil le plus important pour prévenir les flambées de maladies à transmission vectorielle », explique le Dr Lorenzo Savioli, Directeur du Département « Lutte contre les maladies tropicales négligées » de l’OMS. A l’occasion de cette journée, l’OMS émet des recommandations à destination du grand public. Usage de moustiquaires, de répulsifs… L’Agence onusienne vise les familles vivant dans des régions où des vecteurs transmettent des maladies et les voyageurs se rendant dans des pays où sévit cette menace.

Pour en savoir davantage, consultez l’infographie ci-après:

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  • Source : OMS, avril 2014

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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