Pollution de l’air : un indice plus précis

18 septembre 2019

Il n’avait pas été modifié depuis 2011, il le sera début 2020 : l’indice qui mesure la qualité de l’air, ATMO, sera prochainement révisé pour mieux tenir compte des particules fines les plus petites.

C’est une annonce de la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne ce mercredi, à l’occasion de la 5e journée nationale de la qualité de l’air. L’indice officiel d’évaluation de la pollution de l’air utilisé par les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AirParif, Air Breizh, Atmo Occitanie, Atmo Bourgogne-Franche Comté, etc.) va bientôt évoluer pour « tenir compte des dernières connaissances et des progrès en matière de mesure et de prévision de la qualité de l’air », précise le communiqué du ministère.

Jusqu’à présent, ATMO ne tenait compte que des particules fines inférieures à 10 microns (PM10). A partir du début de l’année prochaine, il comprendra également les particules fines inférieures à 2,5 microns, les PM2.5, dont on connaît les effets particulièrement néfastes pour la santé (augmentation du risque de maladies respiratoires et cardiovasculaires). Au niveau européen, la pollution atmosphérique serait notamment en cause dans un tiers des asthmes des enfants. En France, 48 000 décès prématurés sont imputables chaque année à la pollution de l’air.

A noter : le nouvel indice pourra être utilisé partout, et plus uniquement dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants.

  • Source : Ministère de la Transition écologique, ATMO, Santé publique France, sites consultés le 18 septembre 2019

  • Ecrit par : Charlotte David / Edité par : Vincent Roche

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