











© PeopleImages.com – Yuri A / Shutterstock.com
Selon l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (ANSES), la caféine agit sur notre organisme « en contrant l’effet sédatif dû à l’activation de certains récepteurs présents dans le cerveau ». Elle va donc augmenter notre vigilance au cours des heures qui suivent sa consommation, avec un potentiel impact sur notre sommeil, entre retard d’endormissement et diminution du temps et/ou de sa qualité. A tel point que certaines personnes voient leur nuit sérieusement altérée à la moindre goutte de café avalée après 17h-18h…
Car les effets apparaissent très variables d’une personne à une autre. Et pour cause, selon les cas, la métabolisation de la caféine peut être ralentie. De façon schématique, cela signifie qu’elle restera donc plus longtemps au sein de notre organisme avec en conséquence, des effets qui seront amplifiés. Différents paramètres peuvent être à l’origine de ce ralentissement, comme :
Quant au tabagisme, il influencerait également le métabolisme de la caféine, non pas en le ralentissant mais en l’accélérant. Cette fois, une protéine nommée CYP1A2 serait en cause. Au passage, des études font état d’une corrélation entre la consommation de cigarettes et celle de café : lorsque la première augmente, la seconde, aussi !
Dans tous les cas, comme le préconisent les Dr Elizabeth Ko, Eve Glazier du University College of San Fransisco (UCLA), « lorsqu’une personne devient sensible à la caféine, il peut s’avérer nécessaire de repenser sa consommation afin d’en éviter les effets indésirables. Pour gérer la sensibilité à la caféine, essayez de vous limiter à une tasse par jour ».
Source : Int J Epidemiol. 2017 Aug 14;46(6):1958–1967- Clin Pharmacol Ther. 1988 May;43(5):488-91- Italian Journal of Food Science: IJFS; Pinerolo Vol. 25, N° 1, (2013): 76-82 - UCLA Health, Anses, Insem, sites consultés le 26 décembre 2024Int J Epidemiol. 2017 Aug 14;46(6):1958–1967- Clin Pharmacol Ther. 1988 May;43(5):488-91- Italian Journal of Food Science: IJFS; Pinerolo Vol. 25, N° 1, (2013): 76-82 - UCLA Health, Anses, Insem, sites consultés le 26 décembre 2024
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.