











Accueil » Environnement / Consommation » Produits ménagers : limiter leur nocivité, pas toujours facile
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Lessives, produits pour lave-vaisselle, pour le sol, sprays pour les surfaces de cuisines et de salles de bain : toutes ces solutions sont utilisées par nombre d’entre nous au quotidien.
Cliquez sur ce lien pour découvrir les différents polluants présents dans les produits ménagers. Ces derniers peuvent « être nocifs pour la santé et l’environnement », détaille l’Inserm. « Outre des troubles immédiats (vertiges, nausées, irritations cutanées…), les produits ménagers pourraient exposer, à long terme, à d’autres risques plus sérieux : cancers, difficultés respiratoires, troubles de la reproduction ». A titre de comparaison, la nocivité globale des produits est telle que « faire régulièrement le ménage serait aussi nocif pour les poumons que de fumer une vingtaine de cigarettes par jour pendant 10 à 20 ans : cela se traduit par une diminution de la capacité respiratoire, plus rapide d’année en année ».
Pour se prémunir de ces risques, nous nous efforçons de choisir les produits les plus sains, en lisant les informations décrites sur les flacons et bouteilles. Mais « les étiquettes, souvent incompréhensibles, rendent difficile l’évaluation de leurs dangers par le consommateur », prolonge l’Inserm. A tel point que les plus aguerris peinent eux aussi à décrypter ces informations écrites en minuscules. « Même pour un toxicologue, il est souvent difficile d’évaluer la nocivité d’un produit ménager, l’étiquette de ces articles n’indiquant pas toujours la liste exhaustive de leurs ingrédients », atteste Robert Barouki de l’Inserm*.
Pour renforcer la sécurité auprès des consommateurs, « le quatrième plan national Santé environnement 2021–2025 (PNSE 4), lancé en mai 2021, prévoit l’élaboration d’un nouveau système d’étiquetage visant à évaluer les risques des produits de consommation ». Cet étiquetage, appelé Toxi-Score, pourrait révéler le degré de toxicité à partir d’une lettre et/ou d’un code couleur. Le consommateur pourra alors « apprécier le risque lié à l’utilisation d’un produit en un coup d’œil ». Un projet porté par l’ancienne ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, dans la lignée du Nutri-Score informant le consommateur de la qualité nutritionnelle des aliments achetés en grande surface.
Au quotidien, si vous ne souhaitez pas utiliser de produits chimiques, vous pouvez privilégier l’usage de produits naturels connus pour leurs propriétés détergentes : le bicarbonate de sodium, le vinaigre blanc, le savon noir et le savon de Marseille.
A noter : si vous devez manipuler des produits à base d’eau de javel, veillez à le faire avec des gants de caoutchouc pour éviter l’absorption par la peau.
*directeur de l’unité Inserm Pharmacologie, toxicologie et signalisation cellulaire à Paris et lauréat du prix Opecst-Inserm 2018
Source : Inserm, le 26 août 2021 - Ministère des Solidarités et de la Santé, www.sante.fr, consulté en mai 2022
Ecrit par : Laura Bourgault - Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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