











Accueil » Famille » Gynécologie / Andrologie » Règles : les culottes menstruelles à la loupe
© Vitalii M/shutterstock.com
A la croisée des chemins entre la lingerie et la protection intime, la culotte menstruelle satisfait les femmes souhaitant éviter l’exposition mensuelle aux produits chimiques (pesticides, phtalates*) retrouvés parfois dans les tampons et serviettes hygiènes de la grande distribution. A noter qu’aujourd’hui certaines marques n’utilisent aucun produit toxique pour fabriquer et blanchir leurs tampons et serviettes.
Avec la cup, le culotte est donc l’alternative écologique pour éviter que les muqueuses vaginales absorbent moults substances délétères. Toujours dans une optique écologique, les culottes lavables donc réutilisables évitent d’avoir à jeter les dispositifs à usage unique que sont les tampons et serviettes.
Côté économie, les dépenses sont moindres sur le moyen terme grâce aux culottes : une dépense de 20 à 45 € en moyenne, à raison de 3 à 7 jours d’utilisation mensuelle et 3 culottes par jour, est relativement vite rentabilisée comparée aux dispositifs jetables !
Autre point important : la culotte menstruelle rejoint les dispositifs comme les serviettes et les cup permettant l’écoulement du flux, plutôt que de laisser le sang s’accumuler au contact des parois vaginales comme c’est le cas avec les tampons. Les femmes privilégiant ces dispositifs externes encourent un risque moindre de choc toxique, lié à la stagnation interne du sang pendant plus de 6 heures.
Les culottes sont dotées d’une zone pour absorber efficacement le flux menstruel. Elles peuvent être utilisées seules ou en complément d’un tampon ou d’une serviette (labellisés naturels), en fonction du flux et/ou de la période du cycle.
Les culottes menstruelles se composent de 3 couches : la première en coton. La seconde en tencel (une fibre produite à partir de cellulose issue du bois d’eucalyptus) ou en fibres de bambous, deux matières dotées de propriétés anti-odorantes et antibactériennes. La troisième couche correspond, elle, à la zone imperméable faite à partir de polyester.
*les phtalates entrent également dans la composition des emballages alimentaires, des jouets, des revêtements de sol, des produits cosmétiques, de la peinture. Selon Santé publique France, ils sont « considérés comme des perturbateurs endocriniens et la plupart sont classés comme « substances toxiques pour la reproduction ».
Source : « Sécurité des produits de protection intime Avis révisé de l’Anses Rapport révisé d’expertise collective Décembre 2019 - Édition scientifique », Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) – « Imprégnation de la population française par les phtalates », Santé publique France, septembre 2019
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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