Sexualité après 50 ans : le grand tournant

09 octobre 2014

D’après une récente étude, la cinquantaine est la période de la vie la plus heureuse. Mais pour le couple, cette nouvelle étape est aussi pleine de défis. Les enfants partis du nid, il faut réinventer la vie à deux. C’est aussi l’âge des premiers petits dysfonctionnements physiques. Les problèmes d’érection et de prostate commencent notamment à se manifester, tout comme les troubles de la ménopause. Problème : les partenaires ont souvent du mal à en parler. Pourtant des solutions existent.

Menée en mai 2013 auprès de 1 513 hommes et femmes dans huit pays dont la France par le laboratoire Lilly, l’enquête Taking Control permet d’avoir une vision plus précise des problématiques rencontrées par les couples passés 50 ans. Ainsi, les troubles urinaires liés à une hypertrophie bénigne de la prostate touchent plus d’un homme sur deux. La dysfonction érectile, qui concerne de temps en temps près d’un homme sur trois à partir de 40 ans, gagne du terrain. A en croire les personnes interrogées, 70% des hommes disent alors « prendre un coup de vieux » et 72% des femmes se sentent moins épanouies dans leur vie sexuelle.

C’est un sujet délicat à aborder dans l’intimité. Et pourtant il est indispensable d’en parler. « L’essentiel est d’être informé de ces changements physiologique et d’échanger avec son partenaire pour que chacun puisse agir à son niveau », insiste le Dr Catherine Solano, sexologue et andrologue à l’hôpital Cochin (Paris). « Le non-dit risque de créer une incompréhension dans le couple et d’engendrer un cercle vicieux. L’homme s’imagine que sa femme ne veut plus de lui parce qu’il a de moins bonnes érections. Sa femme interprète qu’il ne veut plus d’elle à cause de petites prises de poids ou des changements liés à la ménopause ».  D’ailleurs, à l’inverse, les femmes peuvent aussi connaître une baisse de leur libido ou une sécheresse vaginale, inquiétant alors leur partenaire. La solution ? En parler !

C’est peut-être le moment de faire le point avec son médecin généraliste qui pourra, au besoin, orienter son patient vers un spécialiste. Ou, plus simplement, aider à dédramatiser une situation d’incompréhension. L’hygiène de vie a un impact non négligeable sur la fonction érectile par exemple. Aux conseils sexuels pourront au besoin être associés des traitements médicaux adaptés.

Plus d’informations sur www.santedeshommes.fr.

  • Source : Dossier de presse Plaisirs et déplaisirs de la vie de couple à la cinquantaine et Enquête Taking Control réalisés par le Laboratoire Lilly

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon

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