Tabac : prendre conscience du mal

31 mai 2017

« Une dernière cigarette et ensuite j’arrête tout ». Quel fumeur ne s’est jamais répété cette phrase sans pour autant arriver à dire stop au tabac ? Afin de (re)trouver la motivation, rien de tel que de regarder la réalité en face. Votre mission à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac ? Prendre conscience de la nocivité de cette addiction pour se responsabiliser et aller vers l’arrêt.

Libres de nos faits et gestes, nous jouissons chaque jour de notre liberté individuelle. Choisir ou refuser, consommer ou éviter… Mais quand l’addiction est plus forte que nous (le tabagisme), nous adoptons parfois des comportements (consommation quotidienne) qui nous font du mal (diminution de l’espérance de vie). En effet, la cigarette – source de plaisir éphémère et chimique – rend accro… et tue 200 personnes chaque jour en France.

Moi, ma santé en péril ?

L’envie d’arrêter concerne 60% des fumeurs quotidiens. Pour inciter les consommateurs à faire une tentative d’arrêt, Santé publique France et le ministère des Solidarités et de la Santé ont lancé une campagne de sensibilisation jusqu’au 30 juin. Le focus est mis sur le risque pris à l’échelle individuelle. Sur les vitrines des commerces des pharmacies, des affiches mèneront la vie dure aux idées reçues :

  • « De toute façon, le cancer du poumon, ça touche que les vieux » : Non, ça touche aussi les fumeurs dès 35 ans ;
  • « Bah le sport tous les jours, ça élimine les risque de la cigarette » : Non, ça ne nettoie pas les poumons;
  • « Oh franchement, 4 cigarettes par jour ça va » : Non, ça multiplie par 3 le risque d’infarctus.

Et ces messages n’ont rien d’anodin : aujourd’hui 85% des consommateurs de nicotine ont conscience des dangers liés au tabagisme. Mais « 60% d’entre eux ne se considèrent pas concernés par le risque de survenue d’un cancer au regard de leur consommation actuelle ou de leur histoire tabagique ». Pour autant, le risque zéro concernant cette dépendance n’existe tout simplement pas, « quel que soit l’âge, le nombre de cigarettes quotidiennes ou la pratique sportive ».

Entourez-vous !

Informé(e) des risques que vous encourez lorsque vous fumez, n’hésitez pas à communiquer si vous en ressentez le besoin. En complément d’un suivi médical (addictologue…), pharmacologique (patch, gommes…) ou non médicamenteux (hypnose, acupuncture…), faites appel à Tabac info service. Si vous le souhaitez, contactez ce service par téléphone (39 89, appel gratuit), sur internet (tabac-info-service.fr), pour décharger votre appréhension, recevoir des conseils ou même bénéficier d’un coaching. Aujourd’hui il existe aussi deux nouvelles options pour les plus connectés d’entre vous : l’application Tabac info service (gratuite, téléchargeable sur smartphone et tablette) et la page Facebook.

  • Source : Santé publique France, Ministère des Solidarités et de la Santé, le 29 mai 2017

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Dominique Salomon

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