











L’haptonomie peut motiver les bébés en siège à se retourner. ©Phovoir
L’échographie du troisième trimestre de grossesse montre généralement un bébé positionné tête en bas, prêt pour le jour J. Si ce n’est pas le cas, plusieurs techniques peuvent être testées afin de l’aider à se retourner. Et ainsi éviter un accouchement par le siège ou une césarienne.
L’acupuncture. Quand un fœtus est positionné en travers de l’utérus ou avec la tête en haut lors de la 3e échographie, aux alentours de la 32e semaine d’aménorrhée, certains gynécologues proposent à leurs patientes de prendre rendez-vous chez un acupuncteur. Il existe en effet un point situé au niveau du petit orteil qui, lorsqu’il est stimulé, augmente les mouvements du bébé in utero. Cela ne fonctionne pas systématiquement mais c’est sans danger. Et il est possible au cours de cette séance de demander au praticien de travailler aussi sur le stress, l’énergie, d’éventuelles douleurs dorsales… La pose d’aiguille sur ce point est un peu désagréable mais la douleur disparaît très vite.
L’haptonomie. Si elle est pratiquée pendant plusieurs mois, l’haptonomie peut inciter en douceur le fœtus à se placer tête en bas. Cette technique consiste à communiquer avec le fœtus par le toucher.
L’ostéopathie. En travaillant sur la mobilité du bassin et la détente du muscle utérin, l’ostéopathie peut, elle aussi, faciliter le retournement du fœtus en complément de l’acupuncture et/ou de l’haptonomie.
Le yoga. Deux postures sont réputées aider au bon positionnement dans l’utérus :
La version. Quand Bébé se présente en siège au moment de la troisième échographie, les gynécologues contrôlent à nouveau sa position aux alentours de la 36e semaine d’aménorrhée. S’il n’a pas changé de position, ils peuvent alors programmer une version la semaine suivante. Pratiquée à la maternité sous échographie et monitoring, cette technique est sans douleur pour la maman comme pour le fœtus , le gynécologue effectuant des rotations douces pour tenter de faire bouger ce dernier. Le taux de réussite est d’environ 50%.
A noter : La présentation par le siège n’induit pas obligatoirement une naissance par césarienne. Tout dépend de la largeur du bassin de la future maman, des mensurations du bébé, si s’agit ou non un premier accouchement… La présentation par le siège rend par contre inenvisageable l’accouchement à domicile et augmente le risque d’épisiotomie.
Source : Attendre un enfant, Pr René Frydman et Christine Schilte, Hachette Famille, 559 pages, 29,90 euros - Site internet du Collège national des Gynécologues et Obstétriciens français, consulté le 24 novembre 2015
Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.