Comment éviter le « burn-out » de Noël ?

14 décembre 2022

Les fêtes ne laissent pas souvent l’occasion de se reposer. Pas toujours rassurant pour celles et ceux dont le niveau de fatigue voire de stress est déjà à son comble. Par quels moyens pouvez-vous - quand même - vous ménager avant et pendant les fêtes ?

Les fêtes de fin d’année ont parfois le don d’exacerber toute la fatigue et tout le stress accumulés depuis la rentrée. Si l’on ajoute l’importante charge logistique pour gérer les cadeaux et l’enchaînement des repas avec un bonus si les festivités (ou du moins une partie) se déroulent à la maison, il y a de quoi se poser cette question : comment éviter de passer en sur-régime ?

Se reposer quand même, se retrouver un peu seul

Pour ne pas monter en pression :

  • Ménagez-vous des temps calmes avant les fêtes avec quelques moments pour vous (loisirs, sorties…) voire de siestes pendant la journée à compter de cette semaine et jusqu’au 24. Un rituel à adopter également pendant les fêtes : pour ne pas friser le « burn-out », le sommeil diurne est un bon allié, même léger et même sur de très courtes durées. A noter que 10 à 20 minutes de sieste suffisent pour faire remonter l’énergie sans entamer le capital sommeil de la nuit à venir. La sieste a par ailleurs le pouvoir de diminuer le stress et de rééquilibrer le fonctionnement du système nerveux.

 

  • Isolez-vous un peu avant de sentir la pression monter. Tel membre de votre famille a le don de vous énerver au bout de 5 minutes de discussion ? Le bruit ambiant et incessant vous donne envie de prendre la porte pour quelques heures ? Alors réfugiez-vous dans une pièce calme, ou allez chercher le pain à pied si possible, le temps d’un sas rien que pour vous. Ou bien accordez-vous des temps en comité restreint : avec cette cousine que vous adorez, en couple et/ou avec vos enfants (une histoire à raconter, une pause dans le canapé, un moment de sieste ensemble…), des personnes qui sont là pour vous relaxer !

 

  • Faites du sport. En plus de vous aider à digérer, l’activité physique cumule lâcher-prise et pause entre les repas animés. Une marche active, une balade à vélo, un footing, une séance de natation… tout est permis pour augmenter la sécrétion d’endorphines, les hormones de la détente et du plaisir !

 

  • Sortez vos applications basées sur des techniques de relaxation, de méditation ou de yoga. Autant de programmes (dont certains exemples sont mentionnés sur cette page) pour vous aider à ralentir la cadence et à décrocher vos pensées du quotidien.

 

  • Le soir, essayez de vous coucher dès que la fatigue vous gagne (à l’exception du réveillon du 24 bien sûr !). Vous récupérerez ainsi de possibles carences de sommeil accumulées depuis la rentrée. Sachant qu’un adulte sur quatre est en dette de sommeil, et un sur cinq en dette sévère, exposant à un risque de somnolence, de baisse de concentration… mais aussi de troubles de l’humeur ! Pendant les fêtes, vos nuits auront plus de chance d’être récupératrices si vous vous endormez serein, sans avoir à penser au réveil qui sonnera dans quelques heures pour aller travailler. Si vous êtes un bon dormeur et que le planning de la journée vous le permet, pourquoi ne pas vous accorder une petite grasse matinée ? Même si le sommeil est plus réparateur en début de nuit que le matin, ces heures supplémentaires passées au lit peuvent tout de même vous reposer, ou au minimum vous détendre ;

 

  • Regardez des dessins animés (avec ou sans les enfants), si vous aimez ces supports. Et pourquoi ne pas essayer d’en visionner un même si vous n’en êtes pas friands à la base ? Juste pour voir si contrairement à votre impression, ces petits retours en arrière peuvent vous plaire. A la clé : un moment en dehors des discussions pour vous donner un peu de répit, un brin de légère nostalgie bienfaisante. Le tout en voyageant dans l’univers des images 3D, des traits de crayons et des personnages virtuels : parfait pour décrocher de la réalité !
  • Source : Santé publique France, Institut national du sommeil et de la vigilance, Journal of sleep research, General Psychiatry, Iowa State University, consultés en décembre 2022

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Édité par : Emmanuel Ducreuzet

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