











De moins en moins envie, de plus en plus souvent. Voilà comment l’on pourrait caractériser la diminution du désir au sein d’un couple. Si le stress peut en être à l’origine, il faut d’abord éliminer les autres causes possibles de cette baisse de libido avant d’envisager cette piste.
Les causes hormonale et médicamenteuse doivent ainsi être explorées, chez l’homme comme chez la femme. Faible taux de testostérone chez l’homme et bouleversement hormonal au moment de la ménopause chez la femme peuvent ainsi expliquer tout ou partie de la baisse de désir. La prise de certains traitements, notamment anti-dépresseurs, également. De la même manière, certains événements de la vie ne favorisent pas le désir sexuel, comme un licenciement ou un deuil. Mais aussi donc, une période de stress, qui joue sur les hormones.
En cas de stress, le corps sécrète en effet du cortisol. Cette hormone très utile en cas de peur – elle conduit notre corps à se mobiliser pour la fuite ou le combat – est néfaste dans un contexte de stress chronique. En effet, de nombreuses études ont établi une association entre taux de cortisol élevé et taux de testostérone faible. Et la testostérone n’est pas l’apanage des hommes : elle joue également un rôle dans le désir de la femme.
On l’aura compris, une fois toutes les autres causes éliminées, il est urgent d’agir sur le stress pour faire remonter la température. Plus facile à dire qu’à faire sans doute, surtout en cette période d’incertitude qui nous concerne tous. « Si le stress est dû à un surmenage au travail, par exemple, le médecin pourra vous aider et éventuellement vous faire un arrêt de travail, s’il le juge utile », conseille le site Qare. « De plus, il peut vous orienter vers une thérapie comportementale et cognitive afin de mieux gérer votre anxiété ».
Une bonne hygiène de vie est également l’une des clés pour faire diminuer le stress au quotidien. Sommeil, alimentation, relaxation… sont des facteurs sur lesquels chacun peut agir. La pratique sportive est également un anti-stress reconnu… et, à raison de deux à trois séances par semaine, un booster de libido.
Source : revmed.ch, Qare, Charles.co, Sexologies, consultés le 14 septembre 2021
Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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