Le sexe de votre enfant dépend-il de votre assiette ?
05 mars 2018
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L’alimentation avant la grossesse peut-elle influencer le sexe de l’enfant à naître ? Si la nature réservera toujours son lot de hasard, plusieurs pistes côté nutrition sont avancées. En revanche, pour s’assurer de l’équilibre de vos apports, ne vous lancez pas seule et parlez-en à votre médecin en amont.
L’alimentation modifierait l’acidité des sécrétions vaginales. Ce changement de PH impacterait la survie des spermatozoïdes x ou y.
Cacao, produits laitiers, légumes….
Un régime riche en sodium et en potassium et pauvre en magnésium et en calcium favoriserait la conception d’un garçon. En toute logique, pour augmenter les chances d’avoir une fille, l’inverse est conseillé.
Mieux vaut donc privilégier une alimentation riche en sel et pauvre en produits laitiers (eau gazeuse, poissons et viandes séchés, céréales, beurre, blanc d’œuf, certains légumes*, fruits frais et secs…) si vous avez envie d’avoir un garçon. Et mettez à l’honneur les poissons et viandes, les féculents, les légumes**, l’œuf entier, le cacao, les herbes et épices, les crustacés cuits si vous désirez une fille.
Pour être le plus efficace possible, ce régime doit débuter dans les 6 semaines précédant la fécondation. Une fois passée cette étape de la fusion entre les deux gamètes, le contenu de l’assiette n’a évidemment plus aucune incidence.
Autre point, selon une étude anglaise menée auprès de 740 femmes, une alimentation hypocalorique favoriserait la conception d’un garçon. Ces dernières s’étaient en effet rappelées de leur alimentation les mois précédant le début de leur grossesse. Résultat, plus de la moitié (56%) des petits garçons étaient nés d’une maman qui avait consommé le plus de calories, contre 45% chez celles privilégiant une nutrition moins riche.
Sous avis médical
Bien sûr, cette recette n’est pas une science parfaite. Inutile de tout miser sur l’alimentation pour orienter le sexe de votre petit…. si tant est que vous ayez une préférence.
Bien sûr, si vous souhaitez tenter votre chance, parlez-en avec votre médecin pour vérifier que ces régimes ne sont pas incompatibles avec votre état de santé. Ils sont en effet contre-indiqués en cas de pathologies cardiovasculaires (insuffisance cardiaque, hypertension artérielle…) ou d’insuffisance rénale. Même si vous ne souffrez pas de ces troubles, ne vous lancez pas seule, ne serait-ce que pour équilibrer vos apports avec des compléments alimentaires si besoin pour éviter les carences.
* Aubergine, cèpe, champignon, choucroute potiron, pomme de terre, tomate, artichaut, asperge, brocoli, chicorée, chou, concombre, courgette, laitue, maïs, navet, oignon, persil, petit pois, scarole, pousses de soja.
** bette, brocoli, chou, poireau, rhubarbe, ciboulette, civette, cresson, épinard, haricot vert, pissenlit, ail, artichaut, asperge, chicorée, concombre, courgette, endive, fenouil, laitue, maïs, navet, oignon, persil, petit pois, radis, scarole, pousses de soja, tomate.