Le cœur n’aime pas la solitude

10 février 2014

Mieux vaut être seul que mal accompagné… Chaque année, à la Saint-Valentin (qui approche…), les célibataires se consolent avec cet adage. Pourtant, s’il est parfois fondé, il ne s’applique pas à notre cœur. Non seulement la solitude peut conduire à une dépression mais elle s’avère également être un facteur de risque cardiovasculaire méconnu. La Fédération française de Cardiologie (FFC) rappelle donc l’importance d’entretenir des relations amoureuses et amicales. Cultivez-les donc ce 14 février mais aussi (surtout)… tout au long de l’année !

« La solitude touche 5 millions de personnes en France », rappelle la Fédération française de Cardiologie (FFC). Un fléau qui est loin d’être sans conséquences sur la santé mentale et physique. « Les personnes seules sont deux fois plus susceptibles que les autres de développer des pathologies graves, comme des maladies cardiovasculaires. » En effet, « l’isolement peut conduire à la sédentarité, à la prise de poids et au stress accru, qui peuvent à leur tour être responsables de tabagisme, d’une mauvaise alimentation et d’hypertension artérielle. » D’ailleurs, la solitude est à peu près deux fois plus dangereuse que l’obésité ! En outre, l’isolement social réduit les défenses immunitaires…

Face à ce constat alarmant, la FFC propose des conseils pour sortir de la solitude et préserver un cœur en bonne santé. « Tournez-vous vers les autres, donnez de votre temps, ayez une vie affective riche… » C’est vrai, la solitude est rarement un choix de vie, mais il existe des moyens de la combattre. Faire du bien à un proche en l’appelant, échanger un simple regard avec votre voisin ou donner de votre temps en faisant du bénévolat sont autant de moyens de se sentir moins seul. L’amitié est d’ailleurs, en la matière, aussi précieuse que l’amour.

Une vie sexuelle active pour le cœur

Mais bien sûr, en cette période de Saint-Valentin, le sentiment amoureux a toute sa place dans notre cœur. Les cardiologues insistent d’ailleurs sur l’importance, pour notre santé cardiovasculaire, d’une activité sexuelle régulière. Celle-ci est en effet une activité physique comme une autre. « D’intensité modérée, elle sollicite le muscle cardiaque et permet d’activer la circulation artérielle et veineuse, de muscler le cœur et de libérer des hormones du bien-être », précise la FFC. D’ailleurs, les chiffres le prouvent : « les hommes et les femmes qui ont au moins deux rapports sexuels par semaine ont 45% de risques en moins de développer une maladie cardiovasculaire que ceux qui n’en ont qu’un par mois ou moins. »

Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

  • Source : Fédération française de Cardiologie, 22 janvier 2014

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