Perturbateurs endocriniens, lancement d’une consultation publique
20 août 2013
Vous avez jusqu’au 20 septembre pour donner votre avis.
Bisphénol A et autres phtalates. Alors que les perturbateurs endocriniens n’en finissent pas de défrayer la chronique, le Gouvernement lance une consultation publique « pour une stratégie nationale ». Objectif : « mettre en œuvre des solutions de substitution et aider le consommateur (…) à se protéger des risques. »
« Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques d’origine naturelle ou synthétique qui interfèrent avec le fonctionnement des systèmes endocriniens » explique les représentants du ministère en charge de la Santé. « Le dysfonctionnement peut toucher différentes fonctions telles que les fonctions reproductrices, la croissance, le développement, le comportement et la production, l’utilisation ou le stockage de l’énergie. L’exposition à de telles substances est susceptible de porter atteinte à la santé humaine et à l’environnement. »
En juillet dernier, 8 de ces substances étaient suspectées de contaminer des fraises. En avril, c’est dans des produits cosmétiques qu’elles étaient traquées. Sans parler du bisphenol A dont la liste des effets néfastes n’a cessé de s’allonger ces dernières années au point d’être interdit dans les contenants alimentaires.
Votre avis intéresse le Gouvernement
Les ministères de la Santé et de l’Ecologie ont donc lancé une consultation publique sur ces perturbateurs endocriniens. « Chacun pourra ainsi s’informer et apporter sa contribution en ligne, en consultant jusqu’au 20 septembre 2013, le site web dédié ».
Cette consultation s’organise sur la base des propositions d’un rapport rédigé par « des élus des Parlements français et européens, des organismes publics de recherche et d’expertise, des organisations non gouvernementales, des fédérations d’entreprises, et des personnalités qualifiées. » En outre, afin de « limiter l’exposition de l’environnement et de la population », les auteurs proposent d’accentuer les efforts de recherche, centrés notamment sur des solutions de substitution.
Pour en savoir plus, consultez l’intégralité du rapport du groupe de travail, Propositions pour une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Vous avez donc jusqu’au 20 septembre prochain pour formuler votre avis.
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : David Picot