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Se venger sur l’assiette pour atténuer son stress ou sa tristesse, arrêter de penser, ne pas se confronter à la réalité, sans même que cela soit toujours conscient. Certains d’entre nous ne sont pas étrangers à ce comportement entraînant l’apparition des kilos dits émotionnels.
Malgré des efforts fournis pour perdre du poids, « ces kilos en surplus refusent de se détacher de vous ou bien, quand ils y parviennent, n’ont de cesse de revenir, et parfois plus nombreux encore », explique le psychiatre Stéphane Clerget. D’ailleurs, « une mauvaise régulation des émotions peut induire des variations de poids sans qu’il existe de véritables excès alimentaires ou des troubles du comportement alimentaire. »
Hormones, éducation et souvenirs d’enfance
Face à l’assiette, des mécanismes de « consolation » et de « pulsion orale » entrent en ligne de compte. Comment l’expliquer ? Par le pouvoir de nos émotions présentes, capables d’influer sur la sécrétion des neuromédiateurs impliqués dans l’appétit et le plaisir*. Dans le cerveau, nos comportements alimentaires sont entre autres régis par le système limbique et l’hippocampe, centres des émotions et de la mémoire. « C’est ce qui explique que nos émotions passées, de notre vécu infantile notamment, jouent un rôle dans la prise de poids émotionnelle », décrit le Dr Clerget. « L’éducation, et plus précisément l’apprentissage de la gestion des émotions, les habitudes alimentaires pendant l’enfance et le rapport à l’excès, à la surconsommation » peuvent faire le lit de ces kilos.
Parler, bouger
Pour vous libérer de cette surcharge émotionnelle, voici les conseils du Dr Clerget :
*dopamine, sérotonine, galanine
Source : : « Les kilos émotionnels - Comment s'en libérer sans régime ni médicaments », Stéphane Clerget, Edition LGF/Livre de Poche, 285 pages, 7,40 euros
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet